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L’onboarding : une démarche indispensable pour fidéliser les jeunes talents

Traduite en français par « embarquement », cette démarche est utilisée par les entreprises pour valoriser l’intégration des nouveaux collaborateurs. Cette période d’intégration s’étend de l’offre d’embauche jusqu’à l’arrivée au sein de l’entreprise, en passant par le temps de formation. Cette étape, trop souvent négligée par les entreprises, est pourtant celle qui permet de faire connaître les valeurs et la culture de l’organisation au collaborateur, et ainsi de l’intégrer et le fidéliser.

Un outil déterminant et aux bénéfices multiples

L’objectif de l’onboarding est de mettre en place des actions qui facilitent l’arrivée d’un nouveau salarié au sein de l’entreprise. Les bénéfices sont là : un salarié accueilli avec attention trouvera rapidement sa place au sein du service, sera plus motivé et opérationnel rapidement, et se montrera donc plus performant. Dès le début, le collaborateur doit se sentir partie prenante d’un projet collectif. L’onboarding est, par ailleurs, le moment où l’entreprise peut véhiculer ses valeurs et sa culture, son histoire et ses projets. Une entreprise qui valorise l’intégration et soigne sa marque employeur a plus de chances de susciter chez le collaborateur le désir de s’investir sur le long-terme.

L’entreprise doit s’adapter aux attentes de la nouvelle génération

Les entreprises ne peuvent pas simplement former l’arrivant sur la partie technique de son métier. Il faut aussi l’accrocher émotionnellement sur l’histoire et la culture de l’organisation, et c’est d’autant plus vrai alors qu’aujourd’hui les jeunes talents accordent beaucoup d’importance aux valeurs véhiculées par l’entreprise, à l’épanouissement et au sens qu’ils trouveront à leur travail. Ils ont besoin de savoir, dès l’arrivée en entreprise, quel est leur rôle dans l’entreprise et ce qu’on attend d’eux. Une étude d’Ipsos-BCG-CGE qui date de 2018 révèle que 72% des jeunes affirment que leur épanouissement professionnel reposera avant tout sur le fait d’être en phase avec leurs valeurs.

Ils sont également attentifs à la notion d’équipe, de cohésion. C’est aux managers et aux RH de veiller à cultiver et favoriser un bon esprit d’équipe, ainsi qu’à promouvoir l’intelligence collective et l’innovation.  En couplant cela à une autonomie accordée aux jeunes, ces derniers auront le sentiment de faire partie intégrante des décisions de l’entreprise, et s’engageront davantage. Les résultats n’en seront que positifs.

Les bonnes pratiques à mettre en place dans le processus d’intégration

L’onboarding doit se faire dès la phase d’acceptation de la candidature. A partir de là, et ce avant l’arrivée du collaborateur dans l’entreprise, les équipes doivent être prévenues, les outils prêts (ordinateur, badge, espace de travail, conditions de télétravail), et un référent / tuteur d’intégration doit être désigné. Son rôle sera crucial, puisqu’il pourra répondre aux questions de l’arrivant et être un interlocuteur privilégié pour lui. Dès la première semaine ensuite, il faut présenter au nouveau collaborateur l’équipe, en précisant le rôle de chacun (autour d’un verre ou de journées d’intégration). Il est primordial de s’assurer que le nouvel entrant se sente bien avec son équipe et son manager. Régulièrement, les premiers mois, il faut faire des réunions de bilan, pour connaître le ressenti du collaborateur et éclaircir les zones d’ombre éventuelles.

Tout ceci est d’autant plus important lorsque l’organisation accueille un jeune, avec peu d’expérience professionnelle, qui peut facilement se sentir perdu. Rappelons-nous que nous sommes tous passés par là, et mettons en place les pratiques que nous aurions aimé avoir à notre arrivée !

L’onboarding ne doit pas être oublié à distance

Avec la crise du Coronavirus, il est devenu plus difficile d’intégrer à distance. Les nouveaux arrivants, notamment les jeunes apprentis et alternants, ne rencontrent pas suffisamment leurs collègues. Ce n’est pas le moment de bâcler le processus d’intégration, mais au contraire de réinventer les méthodes. Soyons créatifs ! Les managers, et bien entendu les ressources humaines, vont devoir faire preuve d’inventivité pour transformer des événements internes physiques en expériences fédératrices.

> Également à lire sur le site de la Fondation Travailler autrement, Management bienveillant et RSE : ce que les jeunes générations attendent de l’entreprisePetites vérités sur l’engagement des jeunes dans l’emploi