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Le mécénat de compétences, un bilan positif

La Fondation SNCF, avec la participation d’Entreprise et Progrès et de l’ANDRH, a publié en janvier 2019, la premier baromètre du mécénat de compétences. Cette étude révèle que le mécénat de compétence est perçu par les entreprises comme s’inscrivant dans une mission d’utilité sociale. Par ailleurs, on observe le désir grandissant des salariés de mêler vie professionnelle et engagement associatif. Explications. 

Pour rappel, « le mécénat de compétences consiste à mettre à disposition les compétences professionnelles ou humaines des salariés de l’entreprise pour réaliser des actions d’intérêt général au service d’une association, sur leur temps de travail ». C’est une démarche innovante dont il faut saisir l’ampleur des mécanismes.

Quatre constats sont posés dès le début de l’étude et converge vers une même conclusion : le mécénat de compétence mène à renouveler la relation entreprise-salariés.

S’engager au coté de l’entreprise

Les salariés français sont prêts à s’engager pendant leur temps de travail au coté de leur entreprise. 75 % d’entre eux estiment d’ailleurs que cette tendance va se pérenniser à l’avenir. Si les salariés sont convaincus et prêts à s’engager, notamment les cadres à 82 %, leurs dirigeants sont 1/3 à se déclarer favorables à ce dispositif. Seulement 9 % des dirigeants affirment avoir déjà mis en place le mécénat de compétences dans leur entreprise, bien qu’il s’agisse d’un levier RH intéressant.

Renforcer les liens avec l’entreprise

Les salariés français pensent que le mécénat de compétences est une occasion de renforcer leur lien avec l’entreprise (65 %) et y voient une possibilité d’évoluer (57 %). Agir pour l’intérêt collectif est une mission que les salariés estiment légitime pour l’entreprise. A ce sujet, 74 % des salariés sondés déclarent que le mécénat de compétences est un temps fort de leur histoire dans l’entreprise et 73 % affirment que cela peut représenter un levier de compréhension des valeurs de l’entreprise.

Une évolution professionnelle et personnelle possible

Les sondés qui ont testé le mécénat de compétences font le constat d’une évolution professionnelle (64 % y voient l’occasion d’acquérir de nouvelles compétences) et personnelle (71 % évoquent l’opportunité de sortir de leur routine). Les salariés engagés listent quatre bénéfices principaux liés à ce dispositif : l’amélioration des qualités humaines et relationnelles, une meilleure entraide et une meilleure solidarité dans le travail, une plus grande adaptabilité, et une opportunité de travailler plus horizontalement et en direct. Du coté des managers, le bilan est tout aussi positif : 91 % citent une meilleure ouverture aux autres, 61 % un meilleur épanouissement des collaborateurs…

Un levier de performance et d’innovation

Enfin, ce levier de performance et d’innovation est apprécié car il transformerait positivement la vie de l’entreprise : il fidélise (67 % des salariés déclarent être plus attachés à leur entreprise) et il permettrait aux salariés de se réaliser (61 % ont une meilleure estime d’eux-mêmes). Quatre champs stratégiques sont explorés dans ce baromètre pour ce qui est de la transformation de la vie de l’entreprise dont certaines sont plébiscités tant par les salariés que par les dirigeants.

  • La transformation des méthodes
  • La motivation
  • la cohésion
  • L’image et la réputation de l’entreprise

Les auteurs du baromètre proposent ensuite des clés pour piloter le parcours d’engagement des salariés ainsi qu’un mode d’emploi du dispositif.

Si ce dispositif apparait comme une opportunité pour les salariés comme pour les dirigeants et les managers, force est de se poser la question du temps octroyé au mécénat de compétences : 10 jours par an, est-ce suffisant ?

> Pour accéder au baromètre dans son intégralité, cliquez ici

> Également à lire sur le site de la Fondation Travailler autrement, Les entreprises à mission partent au combat !