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Travailler dans l’ESS, un vrai bonheur ?

Selon le mouvement des entrepreneurs sociaux (le Mouves), l’entreprise sociale repose sur quatre piliers : un projet économique viable, une finalité sociale et/ou environnementale, une lucrativité encadrée et une gouvernance participative. La question posée dans cette étude Ipsos/BCG est de savoir si la nature sociale de l’entreprise rend plus heureux leurs salariés. Éléments de réponses.

Portrait-robot des salariés des entreprises sociales et solidaires

Les entreprises sociales ont en commun d’allier rentabilité économique et résolutions de problèmes sociaux. Leurs salariés, majoritairement des femmes (71 %) diplômées (91 % ont un bac +3 et plus) et souvent embauchés en CDI. Ils sont majoritairement optimistes pour ce qui est de leur maintien dans l’emploi et dans leur structure (87 %) et pour ce qui est de leur possibilité de bénéficier de formations (59 %). Toutefois, la question du pouvoir d’achat et du stress sont perçus comme des sources d’inquiétude.

Pourquoi les salariés des entreprises sociales et solidaires choisissent ce secteur ?

Tout d’abord pour l’intérêt des postes et des missions que ces entreprises proposent. Ensuite, parce que travailler dans cet écosystème est en phase avec leurs valeurs. C’est d’ailleurs un prérequis absolu. Enfin, parce qu’ils ont la sensation que leur travail est utile aux autres et à la société. 95 % des salariés de l’ESS affirment qu’ils œuvrent pour l’intérêt général. La rémunération n’est qu’un critère mineur dans le choix de ces carrières même si elle apparaît comme une source d’insatisfaction des publics sondés (44 %). Cet élément apparaît comme un levier de fidélisation tout comme le dialogue entre les équipes et la hiérarchie.

Quel avenir pour les salariés de l’ESS ?

Si près d’un salariés sur deux a choisi ce secteur par vocation, ils sont un tiers à déclarer vouloir quitter leur entreprise à moyen terme mais 56 % souhaitent rester dans le même type de structure. Du côté des améliorations possibles, les salariés des entreprises sociales pourraient améliorer l’accès à la formation et à un accompagnement de carrière, proposer des promotions internes et améliorer le niveau de rémunérations.

> Pour accéder à l’étude dans son intégralité, cliquez ici

> Egalement à lire sur le site de la Fondation Travailler autrement, Rapport – « Stress au travail : un défi collectif » (OIT)