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contact@fondation-ta.org3ème Baromètre : « Les cadres français veulent plus de souplesse »
COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 18 Avril 2016
La Fondation Travailler Autrement publie pour la 3ème année son baromètre sur les cadres. Réalisée à partir d’un échantillon de 500 cadres par l’Institut TNS SOFRES, l’enquête révèle leur état d’esprit et leur positionnement vis-à-vis des nouvelles formes de travail, enjeu majeur pour les entreprises aujourd’hui.
La Fondation a demandé aux cadres d’imaginer leur travail demain. Le portrait-robot que ces derniers en font peut se résumer en trois points : plus souple, délinéarisé et personnalisé.
- Pour 92% des sondés, chacun connaitra dans sa vie professionnelle plusieurs transitions et reconversions ;
- Pour 87% des sondés, chacun dans sa carrière expérimentera plusieurs statuts
- Pour 65% des sondés, une majorité de salariés aura plusieurs emplois en même temps.
- Pour 72% des sondés, le CDI ne sera plus la norme, en forte hausse par rapport à 2014 (65%);
- Pour 88% des sondés, une majorité de retraités continuera à travailler ;
La Fondation Travailler Autrement a également souhaité interroger les cadres sur les nouvelles façons de travailler :
- Le télétravail connaît une croissance importante. Cette pratique est totalement généralisée dans 16 % des entreprises interrogées (12 % en 2014) et commence à se mettre en place dans 36 % des entreprises (30 % en 2014) ;
- Le choix des horaires de travail est une pratique qui se met en place dans 41 % des entreprises en forte hausse par rapport au précédent baromètre, ou 33% des entreprises mettaient en place ce mode de fonctionnement ;
- Le développement d’espaces de travail collectifs en interne (open-space) ou en externe (co-working) existe ou se met en place dans 56 % des entreprises, en augmentation depuis 2014 (54 %) ;
- Le développement de la multi-activité est un phénomène toujours marginal aujourd’hui (35 %).
Logiquement, alors que les cadres témoignent d’un désir de souplesse, l’opinion sur la notion de travail indépendant est extrêmement favorable. 82 % des cadres interrogés en ont une vision positive. Cet attrait pour le travail indépendant résulte aussi d’une conviction croissante qu’un nouveau modèle économique est en train d’émerger, potentiellement créateur d’emplois.
Pour autant, interrogés sur les modalités d’un travail indépendant, les cadres témoignent de leur attachement à une forme de protection.
- 95% estiment « important ou très important » de bénéficier des points retraites ;
- 95% estiment « important ou très important » de bénéficier d’une assurance maladie ;
- 92% estiment « important ou très important » de bénéficier d’une assurance chômage ;
Des cadres satisfaits de leur travail
Le baromètre de la Fondation Travailler Autrement témoigne d’un rapport très positif des cadres à leur travail. Les cadres sont en effet 88% à se définir comme satisfaits de leur travail. Le chiffre est en augmentation de 1 point par rapport à 2014 et 4 points par rapport à 2013.
Les leviers de satisfaction des cadres restent très majoritairement l’autonomie et la rémunération. Cette dernière prend toujours plus d’importance dans l’esprit des cadres (+2 en comparaison avec 2014). Cette nécessité de voir son travail rémunéré à sa juste valeur se double aussi d’un fort attachement à l’autonomie et la responsabilité.
En contrepoint, parmi les 12 % de salariés insatisfaits, on retrouve quatre critiques principaux :
- « La rémunération jugée trop faible » citée par 56% d’entre eux, en hausse de 2 points ;
- « Le manque de reconnaissance » cité par 52% des sondés ;
- « Le manque de perspectives à moyen terme » mise en avant par 52% des sondés et qui connaît cependant une forte progression de 10 points ;
- « Le déséquilibre entre vie privée et vie professionnelle » est une source d’insatisfaction en hausse constante depuis 2013. Alors qu’elle s’élevait à 21% et 23% lors des premières vagues, elle est désormais citée par 30% de la cible.
À la question « Personnellement, avez-vous le sentiment de parvenir à séparer votre vie professionnelle et votre vie personnelle? », une très forte majorité des salariés répond « oui » (79 %). Cependant, en croisant ce résultat avec des illustrations concrètes, on s’aperçoit qu’en réalité vie personnelle et professionnelle se chevauchent le plus souvent.
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Abaisser le coût du travail, solution prioritaire face au chômage
La nécessité d’inventer des formes de travail plus souples adaptées aux cycles de vie des entreprises se fait également de plus en plus pressante. Le total des citations atteint cette année est de 37% contre 34% lors de la vague précédente. L’évolution des formes de travail devient donc un enjeu majeur pour les entreprises. L’allègement du code du travail est cité en premier par 12 % des cadres alors que seulement 10 % d’entre eux le jugeaient prioritaire lors de la vague 2. La forte médiatisation autour du code du travail depuis plusieurs mois peut notamment expliquer l’intérêt croissant de cette problématique. |
Retrouvez le Baromètre complet sur le site de la Fondation Travailler Autrement
L’étude de la Fondation Travailler autrement sur les nouvelles formes d’emploi a été réalisée pour la troisième année consécutive, auprès de 500 cadres par le terrain de TNS SOFRES.
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