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Références

Rapport – Le salut dans une start-up ? (RSA Action and Research, 2014)

226768356-salvation-in-a-start-up-the-origins-and-nature-of-the-self-employment-boom1_previewLe rapport sur « Les origines et la nature de l’explosion du travail indépendant » (Salvation in a start-up? The origins and nature of the self-employment boom) du RSA Action and Research Center et de la start-up Etsy, réalisé par Benedict Dellot, fait le constat de l’augmentation du nombre d’indépendants et d’entrepreneurs au Royaume-Uni. Il propose une taxonomie qui lie de manière atypique et intéressante le positionnement économique de l’indépendant, son engagement dans le statut et son rapport à l’activité.

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L’analyse est construite à partir d’une enquête robuste sur un millier d’indépendants et d’entrepreneurs (équations structurelles – méthode de latent class analysis). Si la dimension scientifique des résultats est à modérer, l’étude introduit très bien la diversité des profils et des besoins des travailleurs indépendants.

Les six catégories proposées par B. Dellot sont, par proportion croissante :

  • Dilettantes (11%) : temps partiels, solo, dont l’activité économique est avant tout un passe-temps ou une passion. Peu d’engagement dans le business. Ce n’est pas un style de vie, ils n’ont pas de problème à arrêter.
  • Classiques (11%) : entrepreneurs qui correspondent à l’imaginaire collectif. Veulent travailler pour eux et toujours augmenter leur revenu, son surinvestis dans leur activité et leur statut, n’ont pas de recul : c’est un choix de vie.
  • Locaux (13%) : low-tech, priorisent le confort et la liberté (charge horaire raisonnable). Pas d’isolement, peu d’engagement identitaire dans leur activité. Ne cherchent pas forcément à augmenter leur revenu.
  • Indépendants (19%) : très identifiés à leur activité et à l’utilisation (ou « laisser une trace ») de leur talent, internet-dépendants. Priorisent l’autonomie au chiffre, donc charge horaire souvent raisonnable. Ont parfois un problème d’isolement.
  • Visionnaires (22%) : orientés vers le changement (de leur secteur en général) et donc la croissance de leur activité. Très investis dans leur business, parfois trop (isolement), charge horaire élevée. Ils ont plus de salariés que les autres (ou l’envisagent).
  • Survivants (24%) : en général statut subit, avec de faibles revenus. De fait, c’est un positionnement économique plus qu’identitaire, et une recherche avant tout de sécurité (ce qui entraine souvent une charge de travail élevée).

> Consulter ou télécharger le document : thersa.org/discover/publications-and-articles/reports/salvation-in-a-start-up

Mais aussi sur le site de la Fondation Travailler autrement:
Les startups et le travail indépendant

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