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Dispositif pénibilité : une mise en place difficile pour 51 % des entreprises

 

Une étude ressources humaines de Randstatd révèle le problème de l’application des dispositifs pénibilité : ils sont jugés « difficiles » à mettre en place pour 51% des entreprises. En cause, la complexité administrative principalement.

Un dispositif qui touche de nombreuses entreprises

Début 2015 a été mis en place le dispositif pénibilité construit  autour de quatre facteurs : le travail de nuit, le travail répétitif, le travail en horaires alternants ou en milieu hyperbare. Dans 59% des cas, les entreprises ont des salariés concernés par des facteurs de pénibilité – ce taux atteint j64% des entreprises dans l’industrie et 78% des grandes entreprises. La plupart des entreprises concernées par ce dispositif (88%) l’ont bien mis en œuvre.

Les causes de cette application difficile

Cependant, le problème de la mise en œuvre jugée « difficile » dans la moitié des cas (51 %) apparaît comme un frein à son application. En cause, la « complexité administrative », désignée comme la première difficulté par 52 % des entreprises ayant instauré le dispositif pénibilité, suivie par le « manque de temps » (28 %) et le « manque d’une ressource interne dédiée à ce projet » (9 %).

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Quelles sont les étapes les plus difficiles à mettre en place ?

 

L’apparition de nouveaux facteurs de pénibilité

Avant juillet 2016, 6 nouveaux facteurs de pénibilité seront évalués par les entreprises dont principalement le bruit serait concerné à 54%, suivi de la manutention manuelle de charges lourdes à 44% et des postures pénibles à 43%. On peut y ajouter les températures extrêmes : elles ne concernent certes que 15% des entreprises mais le cas échéant, 1/3 des salariés seraient touchés.

Les entreprises précisent que pour autant, l’évaluation de ces 6 nouveaux facteurs ne nécessite pas l’accompagnement par une structure externe.

À lire sur le site de la Fondation Travailler Autrement :
Le stress au travail, nouveau facteur de souffrance au travail : le rapport de l’OIT sur la question